L’exposition PICTOPLASMA est dans la lignée du Festival berlinois et présente non seulement une exposition avec des dessins, peintures, photographies, installations, sculptures, jeux vidéos, projections mais également des ateliers et des conférences.
La thématique de l’exposition présente des monstres sous forme numérique – monstre qui nous attendrissent plutôt qu’autre chose – et pas uniquement sous forme d’images numériques, mais également dans des matériaux plus traditionnels tels que la pâte à modeler, la céramique, la laine, le bois, la pierre et le caoutchouc.
Les personnages sortis de Bandes-dessinées et de l’imagination de plasticien, graphiste et illustrateur passent de la 2D à la 3D. Ils s’animent et interagissent avec le spectateur. Les vidéos-projections nous illustrent des monstres anthropomorphes mi-homme, mi-animal.
Le festival berlinois a été créé en 2004 sous l’initiative de deux illustrateurs-graphistes : Peter Thaler & Lars Denicke qui souhaitaient développer un mode d’expression plus design et animé de personnages, proposer des figures plus proches de l’animation et de l’homme, car le dessin d’illustration était selon eux complètement noyé dans une masse de « inanimate characters. » Le but était donc de permettre à plusieurs artistes de se regrouper en consorsium, de s’exprimer plastiquement et librement. Des conférences se sont développées ainsi que des animations et ateliers de vidéo-projections. Le festival est depuis devenu très populaire et ne cesse de voyager à travers le monde.
Quelques photos ci-dessous vous donneront un aperçu du festival, un échantillon de quelques créations représentatives de ce nouveau mode d’expression du langage visuel au travers de la vidéo et de l’objet illustré animé par l’image ou par une tierce personne/un tiers objet ; œuvres parfois très humoristiques comme celles de Boris Hoppek (Sushi-Ana, ci-dessous) qui ont été présentées dans le cadre de Pictoplasma à Berlin en 2004, en 2006 et en 2011.
L’image ne montre plus seulement une figure. Elle raconte une histoire et fait participer le spectateur de manière ludique. Des ateliers participatifs sont proposés aux visiteurs. Dans le cadre du Festival de l’édition 2011 qui se tient à Paris, le visiteur peut dessiner sa version du monstre et l’afficher au mur.
A découvrir rapidement, car l’exposition ne dure que quelques semaines !
Pour plus d’informations, consulter le site de Gaîeté Lyrique : http://www.gaite-lyrique.net/