1925 : L’apogée mondiale de l’Art Déco (Cité de l’architecture et du patrimoine – 16/10/2013 au 03/03/2014)

 

     

 

En 1925, l’exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris, annonce le rayonnement de l’art français et un succès à venir pour ce nouveau style artistique : l’Art Déco, qui a marqué l’architecture (logements : immeubles et maisons, équipements publics, équipements de loisirs tels que l’aménagement du Paquebot Normandie), la sculpture, les arts graphiques et notamment la publicité, la peinture, la céramique, la joaillerie, le mobilier, le textile avec le travail des manufactures françaises, la mode et de nombreuses autres disciplines artistiques alors reconnues à l’échelle mondiale, avec un dynamisme à part entière.

 

    

 

Cette exposition sorte de « vitrine de l’art français » pour le développement de l’artisanat français à l’échelle mondiale, avait néanmoins accueilli 21 pays et présentait essentiellement au grand public les arts de la maison, en passant des objets de décoration et d’agencement, aux objets utiles pour un usage au quotidien. L’exposition a eu un impact dans le monde entier, car de nombreuses représentations architecturales et artistiques ont été développées en Europe, en Amérique, en Afrique et en Asie.

 

    

 

L’Art Déco souvent associé au Luxe, amène de la modernité et fait suite aux mouvements du cubisme, du mouvement Dada et du futurisme, avec le développement de l’industrie et de l’automobile. Il se caractérise par des lignes strictes et pures, des matériaux nobles et plus lourds, avec des représentations riches et variées qui ont touchées tous les domaines artistiques. A l’inverse de l’Art nouveau avec ses motifs végétaux et lignes sinueuses, l’Art Déco se veut plus radical et moderne, symétrique et géométrique, avec parfois le refus de l’ornement et une libération que ce soit au niveau de l’art et de ses sujets.

 

   

 

Cette exposition permet de percevoir les influences entre Art Déco et Art Nouveau au travers de différents médiums.

Malgré la qualité de la scénographie très originale et des pièces présentées, les critiques se portent sur une accumulation de certaines œuvres, notamment des élévations et des plans architecturaux qui s’accumulent dans une des plus grandes salles de l’exposition, au profit d’autres pièces, d’autres représentations stylistiques qu’il aurait été judicieux de présenter en nombre un peu plus conséquent. C’est le cas pour les papiers peints (la période a pourtant été fructueuse) qui ne se retrouvent qu’à la fin de l’exposition et des vitraux un peu plus présents ou des verreries, mais pas suffisamment.

 

Pour plus de précisions, consulter le site Internet du Musée : http://www.citechaillot.fr/fr/

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