B comme Barbara, dans toute sa splendeur ! De son enfance jusqu’à la fin de sa vie, un tableau scénique des moments les plus marquants de sa vie sont illustrés dans cette belle exposition.
Je vous avoue que je ne m’attendais pas à un tel spectacle ! Cette exposition proposée par la Philharmonie de Paris est tout simplement grandiose !
Un très bel hommage est rendu à cette immense artiste qu’était Barbara, un auteur-compositeur-interprète hors pair qui marquera à jamais le monde de la musique française et internationale.
L’exposition est très réussie, à tout point de vue, même si la scénographie des premières salles est un peu étroite, il n’en reste pas moins qu’elle devient une scène de spectacle immense où l’on peut participer au concert.
La scénographie se compose de la manière suivante, les origines de l’artiste, à l’apogée de son art, comme un bouquet final avec la grande salle composée d’une scène et d’un piano à queue :
son histoire avant de débuter sa carrière,
L’Écluse,
Bruxelles,
Le Bobino,
la Presse,
Göttingen,
Madame,
L’Aigle Noir,
New York,
Le final : immersion, avec la projection de l’un de ses derniers concerts. Le bouquet final !
On y découvre des collections exceptionnelles jusque-là jamais dévoilées, des pièces uniques rassemblées en grand nombre qui participent au rayonnement de cette exposition si réussie : des archives audiovisuelles et photographiques, des objets personnels, des correspondances, des séquences de vie, des souvenirs de spectacles tels que : son piano, ses tenues de scènes, des objets précieux et des scènes d’intérieur qui nous permettent de nous immerger dans l’univers de l’artiste.
Le parcours thématique de l’exposition est très bien mené malgré la diversité des collections, preuve que lorsqu’une exposition est bien pensée, le visiteur n’est pas perdu dans les collections et perçoit tout le sens des œuvres exposées !
Les œuvres sélectionnées sont pertinentes et nous permettent à la fois de revivre son histoire, d’entrer un peu plus dans son univers et de ressentir des émotions particulières, comme si l’on assistait à l’un de ses derniers concerts.
Une exposition que je souhaitais évoquer au travers de ces quelques lignes et de mes clichés.
Mais pour tous les amoureux et passionnés de la chanson française, je vous convie à aller voir cette exposition qui vous plaira. J’en suis certaine !
Un avant-goût de ce qui vous attend, avec une sélection de mes clichés et un focus également sur la scénographie qui est superbe, pour illustrer cette magnifique exposition ! Belle visite … à poursuivre à la Philharmonie, pour les passionnés !
Façade de la Philharmonie de Paris
Portrait de Barbara, au théâtre municipal de Lausanne, fin des années 60, Raymond Darolle
Carte illustrant les faits les plus marquants de la vie de l’artiste (2ème salle de l’exposition)
La rose, fleur symbolique que la chanteuse appréciait beaucoup
Examen d’entrée à la SACEM : « Si tu veux », brouillon, 4 octobre 1962
Portrait de Barbara, au Studio de Jean-Pierre Leloir, 3 décembre 1968
Télégramme de Barbara à la ville de Göttingen, 14 avril 1966
La salle de l’Écluse, l’une des premières salles où elle est montée sur les planches
Projection d’une vidéo sur Barbara, « dans l’ambiance de l’Écluse »
Prises de vues de Barbara, spectacle avec Georges Brassens et paroles de chansons
Portrait de Barbara devant la vitrine d’un magasin, Jean-Pierre Leloir
Chez elle, Mario Dondero/Leemage, 1959
Portrait de Barbara dans un train, Jean-Pierre Leloir
La salle de la Presse, avec des archives photographiques, audiovisuelles et coupures de presse
Article du journal « Paris Jour », février 1969 (collection Jean François Fontana)
Ambiance dans la salle de la presse
Barbara et Brel, couverture du magazine du « Soir illustré », juin 1971
Barbara dans Madame, 1970
Affiche d’un concert de Barbara à Bruxelles, aux côtés de Raymond Devos, dans les années 70
La Naissance d’une chanson, vue et corrigé par Gotili, avril 1974
Affiche du concert Madame de Barbara, 1970
Panneau informant d’un prochain concert de Barbara en Russie (dédicace à mes ancêtres !)
Barbara, planche de contact de Just Jaeckin pour le Journal « Marie-Claire », 1964
Barbara, planche de contact de Just Jaeckin pour le Journal « Marie-Claire », 1964
Pochettes de disques et vinyls des compositions de Barbara
Pochettes de disques et vinyls des compositions de Barbara
Barbara singt Barbara, Philipps, 33 tours, juin 1967 (enregistrement aux studios Philipps d’Hambourg d’une dizaine de chansons en langue allemande)
Barbara au Bois de Boulogne, mars 1959
La salle New York illustre les premiers grands concerts de Barbara à l’échelle internationale et ses collaborations
Affiche de concert dédicacée
Le piano à queue des concerts de New York
Dans l’ambiance de sa loge, maquillage et autres équipements pour se préparer. Barbara s’enfermait dans sa loge, jusqu’au lever du rideau
Les tenues de scènes de Barbara
Les tenues de scènes de Barbara. Le noir, l’une de ses couleurs favorites !
Barbara et Serge Reggiani, au Concert des étudiants de la Mutualité, en 1964
Barbara et Michel Colombier, lors d’un enregistrement en studio, au printemps 1970
Barbara à Göttingen, 4 octobre 1967
Barbara en coulisses et sur scène, Collection de clichés pris par Marcel Imsand, 1967
Détail de deux clichés de Barbara, Marcel Imsand, 1967
Barbara et Maurice Béjart , discussion avec une invitation à l’un de ses spectacles de danse, 1969
Barbara et Roland Romanelli (l’accordéoniste qu’elle a invité pour le 1er concert à Göttingen et qui l’accompagnera en musique pendant plus de 20 ans), décembre 1968
Barbara dans un café
La salle de Gôttingen, ambiance scénographique
Illustrations du voyage de Barbara, par Luc Simon (1962-1964). L’une des plus belles histoires d’amour de Barbara. Ils vivront ensemble de 1962 à 1964. Luc Simon la dessinera. Elle lui écrira des chansons.
Illustrations du voyage de Barbara, par Luc Simon (1962-1964)
Illustrations du voyage de Barbara, par Luc Simon (1962-1964)
Illustrations du voyage de Barbara, par Luc Simon (1962-1964)
Barbara au Studio Leloir, décembre 1968
Portrait de Barbara en voiture
La salle du Bobino, illustrations de faits marquants en photographie et vidéo
Ambiance de la scénographie, panneaux illustrés
Ambiance de la scénographie, panneaux illustrés
Ambiance de la scénographie, paroles de chansons sous des plaques de plexiglas (brouillons de Barbara)
Enregistrement de « Barbara chante Barbara », avec l’ingénieur du son François Dantan, 1964
Barbara enregistre aux studios Saussier-Leroy et Blanqui, Stan Wiezniak, 1964
Barbara enregistre aux studios Saussier-Leroy et Blanqui, Stan Wiezniak, 1964
Pochette du Vinyl Soleil Noir
Barbara chez elle, dans son studio & pochettes de vinyls
Barbara interviewée par un journaliste de France Inter, septembre 1965
La salle Bruxelles : archives photographiques et audiovisuelles de ses concerts, séquences de vie
Première affiche d’un concert de Barbara, Bruxelles, 1953
Barbara à Bruxelles, années 50, Copyright Jo Cayet, Archives et Musée de la littératyre, Bruxelles
Barbara à Bruxelles, années 50, Copyright Jo Cayet, Archives et Musée de la littératyre, Bruxelles
Barbara à Bruxelles, années 50, Copyright Jo Cayet, Archives et Musée de la littératyre, Bruxelles
Barbara chez elle, 1959, Mario Dondero/Leemage
Barbara chez elle, 1959, Mario Dondero/Leemage
Barbara chez elle, 1959, Mario Dondero/Leemage
Barbara chez elle, 1959, Mario Dondero/Leemage
Barbara chez elle, 1959, Mario Dondero/Leemage
Barbara chez elle, 1959, Mario Dondero/Leemage
Sur scène, le fauteuil de Barbara retrouve sa place… et son absence semble presque s’oublier.
Aquarelles réalisées pour Madame, Luc Simon, 1969 (salle Madame)
Détail des aquarelles réalisées pour Madame, Luc Simon, 1969
Ambiance de la scénographie de fin d’exposition, dans la grande salle avec scène & piano
Le piano à queue de Barbara
Capture de la vidéo de son dernier concert, (grande salle, fin de l’exposition)
Ambiance générale de l’éclairage
Lanternes en papier, ambiance colorée et poudrée au-dessus de la scène
Scénographie côté salle, dernière salle de l’exposition (grande salle)
Focus sur les massifs de fleurs, côté salle
Ambiance scénographique côté scène
Panneau des collections accrochées pour la salle de l’Aigle noir
Piano à queue pour illustrer le studio de Barbara – Quelques objets ont été placés dans cet espace, en face de la grande scène
Le piano à queue du « studio »
Piano numérique de Barbara (Yamaha). Insomniaque, Barbara travaillait souvent la nuit, sur ce piano (collection Lou Galle)
Barbara à Précy-su-Marne, 1974
Les messages postés, « mots d’or » des visiteurs. Un mur de dédicaces et mots de remerciements et d’amour !
Focus sur un message posté
Focus sur un message posté
Focus sur un message posté
Mon message personnel pour transmettre tous mes remerciements. J’ai savouré cette exposition du début, jusqu’à la fin ! – MILLE MERCIS !! –
Et un extrait vidéo illustrant la séance photo de Barbara avec Just Jaeckin, en 1964, pour le Journal Marie-Claire.
Tous mes remerciements à la Philharmonie. Cela faisait quelques mois que je n’avais pas autant apprécié une exposition. Je l’ai savourée du début jusqu’à la fin !
Photographies : Ambrefield Photo
Exposition du 13 octobre 2017 au 28 janvier 2018, à la Philharmonie de Paris, La Villette.