Plonger dans les profondeurs de l’Australie centrale : l’Art aborigène de Papunya (Musée du Quai Branly, 09/10/2012 au 20/01/2013)

  

Une exposition riche en découvertes avec, pour la première fois en Europe, la présentation du mouvement artistique majeur né à Papunya dans le désert d’Australie centrale, au début des années 1970.
On y voit des peintures sur panneaux de bois, sur papier ainsi que des sculptures et autres objets de culte (parures) et de l’artisanat (outils), relatifs aux modes de vie et à la culture aborigène.
Les peintures présentent des motifs rituels souvent éphémères, constitués de terre, de sable, de crayon et de peinture telle que : de l’acrylique, de l’aquarelle, de la gouache et de l’huile.

  

L’exposition dévoile environ 200 toiles et 70 objets. Elle retrace l’évolution du mouvement artistique depuis les premiers panneaux, jusqu’aux grandes toiles plus contemporaines des années 80 et 90.

  

Le visiteur est guidé au travers d’un parcours chronologique et thématique, avec une illustration de la symbolique des signes dans l’art aborigène, ce qui permet de mieux appréhender les oeuvres.

               

Le parcours de l’exposition est clairement défini et permet de saisir l’art des aborigènes plus aisément.

Il se découpe en 6 parties, selon le schéma suivant :

1) Une séquence introductive présentant les sources iconographiques, avec des dessins ancestraux sur des boucliers, des couteaux de pierre, des bandeaux frontaux, des peintures au sol, éphémères et des peintures relatives à l’art corporel,

2) Les premières images, où le mouvement est présenté au travers d’une vidéo réalisée par Geoffrey Bardon, instituteur à Papunya,

3) Les premiers artistes, avec : Kaapa Tjampitjinpa, Billy Stockman Tjapaltjarri et Long Jack Phillipus Tjakamarra,

4) Les rêves d’eau, avec les grands représentants : Walter Tjampitjinpa et Johnny Warangkula Tjupurrula,

5) Les peintures secrètes, principalement des œuvres sacrées dont la vue était interdite aux femmes et aux enfants Aborigènes. Les objets, les lieux et les motifs représentés sur ces peintures sont en lien avec les cérémonies secrètes, uniquement réservées aux initiés masculins Aborigènes,

6) Pintupi, qui est le nom d’une langue aborigène, parlée dans le désert de l’ouest, situé dans le territoire du nord de l’Australie et désigne également les habitants de cette région. Les artistes Pintupi ont commencé à travailler avec des techniques différentes : crayon et aquarelle sur papier,

7) L’évolution du mouvement, avec des œuvres de très grand format plus actuelles (1974-1994), notamment celles des artistes : Johnny Warangkula Tjupurrula, Ronnie Tjampitjinpa, Clifford Possum Tjapaltjarri, Tim Leura Tjapaltjarri, Mick Namarari Tjapaltjarri et Uta Uta Tjangala. Cette dernière salle permet d’avoir un aperçu des évolutions de la peinture aborigène, illustrant l’abandon progressif des panneaux de bois au profit de toiles monumentales.

Si vous rêvez de partir en Australie, cette exposition vous permettra d’en avoir un aperçu !

A découvrir absolument, car jamais autant d’œuvres d’art relatives à l’art aborigène n’avaient été réunies. Alors profitez des quelques jours qu’il vous reste encore !

Pour plus d’informations, consulter le site Internet du Musée :

http://www.quaibranly.fr

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